Rares sont les professions qui inspirent autant de passion que le métier de Sage-femme !
Notre art existe depuis la nuit des temps.
La formation pour accéder à la profession évolue beaucoup depuis 50 ans.
Aujourd'hui, 5 ans est nécessaire en passant par une 1°année de médecine pour être Sage-femme
Depuis la loi HSPT du 21 juillet 2009, les sages-femmes peuvent assurer des consultations en matière de gynécologie préventive et de contraception auprès des femmes en bonne santé tout au long de leur vie.
La sage-femme peut pratiquer en toute autonomie l’ensemble des actes cliniques et techniques nécessaires au suivi et la surveillance des situations non pathologiques et au dépistage de situation pathologique.
Ainsi, la sage-femme peut réaliser un frottis cervico-vaginal de dépistage et prescrire tous les examens complémentaires utiles au bon suivi de la patiente.
La sage-femme peut proposer à sa patiente différentes méthodes contraceptives et peut prescrire l’ensemble des moyens contraceptifs, à savoir :
Elle peut effectuer :
La sage-femme peut prescrire, délivrer et administrer des contraceptifs auprès de patientes mineures en dehors de tout recueil obligatoire, au préalable, du consentement des titulaires de l’autorité parentale.
La sage-femme peut pratiquer des échographies gynécologiques de surveillance et de dépistage.
En cas de pathologie, la sage-femme sera tenue d’adresser la patiente à un médecin.
Sous réserve d’obtention de diplômes complémentaires, la sage-femme peut pratiquer :
Dans l’exercice de l’ensemble de son activité professionnelle, la sage-femme, tient un rôle primordial de proximité dans la prévention et l’information auprès des femmes.
A ce titre, elle contribue au repérage des situations de violences faites aux femmes (par exemple : par l’orientation de la patiente vers des structures de prise en charge spécialisées ou encore par la rédaction sur demande de la patiente de certificat médical descriptif.
Conscient de l’importance de la place des sages-femmes dans le parcours de santé des femmes et soucieux de permettre à ces professionnels de santé d’assurer pleinement leur mission de santé publique, l’Ordre des sages-femmes mène des actions en faveur de l’élargissement des compétences des sages-femmes et veille au maintien et à la reconnaissance de ces dernières.
Après s’être emblématiquement engagé en 2009 pour l’élargissement des compétences des sages-femmes en matière de suivi gynécologique de prévention et de contraception, l’Ordre poursuit aujourd’hui sa mission.
Le projet de loi de santé 2015 en constitue la démonstration s’agissant par exemple des propositions relatives à la pratique par les sages-femmes de l’interruption
volontaire de grossesse par voie médicamenteuse.
La sage-femme dispose de la faculté de prescrire et de pratiquer la vaccination dans les conditions définies par la réglementation en vigueur, dans le respect du calendrier vaccinal et des recommandations professionnelles en la matière.